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Une activité forestière dynamique dans de nombreuses zones Des moyens humains et matériels en adéquation avec l’étendue et les caractéristiques du territoire pour les risques feu de forêt, insectes et maladies et dégradation du sol, pour assurer la protection et renforcer la législation Des systèmes de subventions pour soutenir les propriétaires privés et les communes dans la prévention des feux de forêt, la limitation des dégâts économiques liés aux événements climatiques extrêmes (principalement orienté sur le sauvetage et la reconstitution des peuplements endommagés), la mise en œuvre de bonnes pratiques pour limiter la dégradation du sol. Législation : des procédures strictes sur l’urbanisation qui limitent l’expansion des interfaces forêt-urbain, régulation des opérations forestières dans les zones les plus sensibles au risque de dégradation du sol, obligation de réaliser des études d’impact environnemental pour les chantiers forestiers importants. Un faible risque climatique, paysage en mosaïque qui génère des discontinuités et des coupures de combustibles Une accessibilité et un réseau de pistes forestières La chasse utilisée comme outil de gestion du gibier dans tout le pays Un modèle de coopération public privé fonctionnel Une bonne croissance des végétaux qui facilite la résilience et la reconstitution de la végétation après une catastrophe |
Un manque de surveillance et d’un réseau de suivi pour les feux de forêt et le gibier (des relevés communs et cohérents de dégâts de gibier) De faibles investissements et expertises organisationnelles des propriétaires forestiers en lien avec la prévention des risques feu de forêt, insectes et maladies et dégradation du sol Un manque d’analyse, de recherche et de connaissances adéquates sur les risques en particulier sur la vulnérabilité et les liens entre les opérations forestières et les risques feu de forêt, événements climatiques extrêmes, insectes et maladie et dégradation du sol. Un manque d’entretien et de gestion forestière dans beaucoup de zones qui mènent à une augmentation du combustible et à une structure de végétation favorable aux feux de forêt Un manque d’expérience et de formation dans la lutte contre des grands incendies de forêt tels que ceux de 1989 Une absence de recommandations spécifiques pour la sylviculture préventive des risques météorologiques Des intérêts et attentes des chasseurs qui déterminent la gestion du gibier (ex : notamment sur le sexe des animaux à tuer) Des perceptions de l’intensité et de la sévérité des dégâts différente selon les acteurs Peu d’accent sur la santé de la forêt dans le département de la santé des végétaux (plutôt axé sur l’agriculture) Un manque de compétence des autorités aux frontières pour les contrôles sur le commerce international Un manque d’approche holistique basée sur les connaissances pour la gestion des risques sanitaires Des procédures d’éradication rigides et externes Des pentes et précipitations importantes qui augmentent le risque d’érosion dans les sols forestiers Une législation existante non optimale pour la protection du sol |
Une diversification à l’échelle du paysage permettrait de réduire les niveaux de dégâts et d’améliorer la résilience aux événements climatiques extrêmes ainsi qu’aux insectes et maladies Une perception du risque: malgré des répercussions locales faibles ces dernières années, les feux de forêts sont toujours perçus comme une menace critique pour la forêt. La perception du risque de dégradation du sol par les opérateurs forestiers pourrait être améliorée. Une utilisation de la biomasse forestière pour le chauffage: elle pourrait mener à une augmentation de la gestion forestière dans de nombreuses zones et ainsi participer à la réduction de la masse combustible et donc du risque feu de forêt Une coopération transrégionale notamment avec les régions voisines qui ont régulièrement des feux importants et qui pourraient aider à la formation d’équipes spécialisées dans la lutte contre les feux de forêt Des plans de gestion et cahiers de charges de certification pourraient contenir des recommandations pour limiter les niveaux de dégâts liés aux événements climatiques extrêmes Des zones rurales importantes du territoire où les populations sont importantes Une espèce impactante (chevreuil) qui attire depuis peu l’intérêt des chasseurs et des services gouvernementaux (intéressés dans la réduction des populations) La promotion de nouvelles techniques de chasse pour intéresser un public différent Un partenariat public-privé Une amélioration de la coordination entre les services forestiers provinciaux Une adaptation de la législation existante pour améliorer de façon conséquente les performances environnementales des opérations forestières La création d’un code de bonnes pratiques accepté par tous les acteurs forestiers concernés La création de synergies et de nouveaux schémas de soutien en lien avec le changement climatique et l’eau |
Le changement climatique qui augmentera certainement l’aléa feu de forêt ainsi que la sévérité de l’aléa sanitaire Un abandon de la gestion forestière et des activités rurales menant à une augmentation du combustible et des populations de gibier Une faible profitabilité de l’activité forestière et la faible compétitivité de la filière basque qui impose un maximum de réduction de couts Une part significative de forêt homogène continue à l’échelle du paysage Des faibles surfaces brûlées ces dernières années pouvant se traduire par un engagement politique moins important dans la prévention et la lutte. Des propriétaires privés qui n’internalisent pas les risques dans leurs options de gestion sylvicole Un marché assurantiel restreint Une pression importante sur les prédateurs naturels du chevreuil (en 2005, le Pays basque ne comptait que 30 loups) Un manque d’intérêt de la part des jeunes générations pour la chasse Le nématode du pin (même s’il n’a été observé en milieu naturel que sur pin maritime) Des schémas de soutien public existants pouvant se révéler insuffisants pour changer les pratiques |